En cette seconde quinzaine d’octobre, malgré le beau temps et la floraison des lierres, un grand nombre de nos collègues me signalent que certaines ruches restent en déficit de nourriture. Ce sont en général les colonies les plus populeuses. Alors après avoir pesé ou soupesé vos ruches il faut nourrir les plus légères pour ramener leur poids vers celui des plus lourdes. Même si ce nourrissement va inciter la reine à pondre n’oublions pas que les abeilles qui vont naitre cet automne vont assurer la continuité de la colonie jusqu’au printemps. Les températures se prêtent encore, et normalement jusqu'à mi-novembre à l’utilisation du sirop.

Le Parc National Régional Millevaches (PNR) s’alarme des conséquences de l’augmentation inquiétante de la transhumance des ruches sur le plateau alors que la biodiversité des plantes mellifères se raréfie. Ces ruches soi-disant transhumantes s’installent sur le plateau depuis le début du printemps et jusqu'à la floraison de la callune en fin de saison. Elles deviennent perturbantes pour l’apiculture sédentaire. De plus, si certains transhumants obtiennent des autorisations d’occupation des propriétaires de parcelles, d’autres s’installent sur des terres sans consultation des propriétaires et des apiculteurs déjà présents. Le 14 septembre, une première réunion des représentants du monde apicole à eu lieu avec le PNR de Millevaches en vue d’entamer une collaboration sur l’ampleur de la problématique de cette transhumance, et l’établissement d’une « chartre de bonne pratique ». L’Abeille Creusoise y était représentée par notre vice-président René Michaud.

Enfin concernant notre assemblée générale, lors du Conseil d’Administration qui s’est tenu ce 24 septembre il a été décidé en raison de la pandémie de Covid, de la reporter au 1^er trimestre 2022, en espérant que les contraintes actuelles se seront assouplies.

A Bientôt

André Couty